A l’école de Mareil

Nous avons passé trois après-midi fantastiques avec les élèves de la classe de CM2 de Nathalie Redon à Mareil-Marly (78).

Deux séances de jardinage nous ont permis de sensibiliser les élèves au l’importance de préparer et de nourrir son jardin avant l’hiver. Nous avons testé trois techniques sur leur potager :

  • le jardin en lasagne qui consiste à empiler des couches de carton, compost (ou terreau), feuilles, paille et autres déchets organiques. Cela permet de constituer une terre plus riche pour l’année suivante. Chaque matériau va se décomposer à une vitesse différente, permettant ainsi de nourrir le sol et de lui donner une structure.
  • le paillage avec des feuilles mortes et de la paille, qui permet aussi de nourrir le sol grâce à la décomposition des feuille et de le maintenir au chaud pour qu’il soit prêt plus rapidement au printemps. Le paillage limite aussi la pousse des mauvaises herbes ! Nous avons ainsi paillé des fraisiers et des bulbes.
  • la plantation d’un engrais vert : la phacélie. Cette plante semée par les enfants va couvrir le sol pendant l’hiver et le nourrir lorsqu’elle sera enfouie avant la plantation au printemps.

Ces deux séances ont été très fructueuses et les enfants nous ont paru extrêmement motivés et intéressés. Un vrai plaisir, malgré la pluie !

La troisième séance a été consacrée au récit du voyage. Valérian a feuilleté son carnet de voyage sous les yeux ébahis de toute la classe. Nous avons entrecoupé cela de petites activités de réflexion sur des méthodes de culture alternatives comme le cheval de trait. Points positifs ? Point négatifs ? Les élèves nous ont bluffés !

Dernière étape : toute les productions et supports de réflexion des enfants sur le thème de l’agriculture durable seront présentés à Mareil lors de notre exposition le 30 novembre 2013 à la Terrasse de 14h à 18h. Vous y découvrirez entre autre leur terrarium, la fiche technique de réalisation d’un jardin en lasagnes, des photos,… mais chuuut, ne dévoilons pas tout maintenant !…

Clémentine

Chasse aux poulets à Good Note

Des plumes qui volent, une course-poursuite effrénée, les cris désespérés des coqs qui partent à l’abattoir… C’est un peu l’image que l’on se fait du chargement en camion des poulets non ? Et bien cela ne s’est pas du tout déroulé comme cela, et pour une simple et bonne raison : ces poulets sont stupides. Et quand je dit « ces poulets » je ne veux bien sûr pas parler de cette charmante poulette noire qui me fait les yeux doux dès que je travaille à l’extérieur, mais bien de ces affreux poulets à viande que la famille Borch et sa petite communauté tentent tant bien que mal d’élever depuis maintenant seize semaines.

C’est le problème lorsque l’on ne veut pas avoir dans son assiette une viande squelettique et dure comme du cuire. Il faut élever des poulets qui ont été savamment sélectionnés pour être gros, moches et surtout très bêtes. A côté de belles pondeuses qui parcourent gaiement la ferme, deux cents poulets uniformes et blancs grossissent chaque jour sur une pelouse clôturée. Et cela à grand renfort de grains et de main-d’œuvre.

Nous vous avions déjà parlé de la communauté de la ferme, et bien ces poulets font aussi partie de ce système. Huit familles se sont donc partagées les frais d’achat des poussins, de la nourriture, des soins, de l’abattage et des autres dépenses liées à ces volatiles. En plus de cela, selon un planning bien précis, chaque famille s’occupe chaque jour de les nourrir. Le contrat est simple : sur les trois cents poussins achetés au départ, deux-cents sont partagés entre les huit familles et le reste va à la famille Borch. Malheureusement cette année cent oiseaux sont morts, sans doute dû à un manque d’apport en protéines (et pourtant il y en a !)…

La semaine dernière, à la tombée de la nuit lorsque les poulets étaient couchés, les huit familles en charge du poulailler étaient donc là pour charger les poulets dans le camion. Et c’est là que la magie opère… Nous n’avions qu’à nous pencher pour attraper les jeunes coqs ! Ils ne se débattaient pas, ne criaient pas, ne s’enfuyaient pas. Ils se laissaient prendre, indifférents, suspendus par les pattes, la tête en bas. Le boulot a donc été vite fait : trois personnes se chargeaient de mettre les poulets dans les casiers pendant que les autres les apportaient. Bien entendu le dernier tiers était un peu plus compliqué. Seuls les coqs un peu plus alertes continuaient de vagabonder. Nous nous mettions donc en arc de cercle, tentant de les piéger dans les recoins du poulailler. Les plus futés se cachaient sous les cabanes mais n’étaient pas très dur à déloger. Cinq autres coqs, de l’autre basse cour, intelligents ceux-là, ont rejoint le cheptel pour être mangé eux aussi. Au bout d’une heure, tout ce beau monde étaient bien rangé par dix dans des casiers. Ils ont alors passé la nuits sur la remorque du camion avant d’être emmenés à six heures le lendemain matin à l’abattoir.

Vers six heure du soir, tous les poulets étaient là, découpés, nettoyés et emballés sous vide. Il n’y avait plus qu’à faire le partage entre les différentes familles et le travail été plié. Enfin…presque… Car on a retrouvé peu après un jeune coq qui s’était échappé ! Un coq intelligent bien sûr… Pour le récompenser, nous lui avons laissé la vie sauve !

Valérian

Pour aller plus loin :

Butchering, Processing and Preservation of Meat (cf. Biblio), un vieux bouquin (en anglais) qui explique comment préparer, découper et stocker tout type de viande et de poisson. Un peu vieillot tout de même, à mon avis vous pouvez maintenant en trouver des plus actualisés et en français sur le marché.

L’école à la maison

« Home school » ? Oui, l’école à la maison est une pratique extrêmement populaire en Amérique du Nord. Laissez-nous vous expliquer comment cela se passe pour les enfants de la ferme Goat’s Pride Dairy.

Jo-Ann et Peter ont neufs enfants et aucun d’entre eux ne va à l’école avant l’âge de 16 ans. C’est Jo-Ann qui leur fait la classe pendant quelques heures par jour. Ils suivent un programme précis et sont suivis par un encadrant extérieur qui vient vérifier leurs progrès plusieurs fois par an. Au Canada, il est obligatoire, depuis quelques années, d’avoir un suivi extérieur lorsque l’on fait l’école à la maison. Dans la ferme où nous avons travaillé, passés 16 ans, tous les enfants de la famille ont fait le choix de poursuivre des études à l’université et apparemment, la transition s’est très bien faite pour les sept premiers (Charity vient juste de finir sa première année)!

Grâce à cette méthode d’apprentissage à la maison, les enfants vivent réellement sur la ferme et participent à différents travaux en plus de leurs leçons de français, maths ou histoire.

Joshua (12 ans) et Steven (9 ans) sont entièrement en charge des poules et c’est déjà pas mal de travail ! Chaque matin, avant le petit déjeuner et chaque après-midi, ils vont dans les deux poulaillers et soulèvent les poules en train de pondre pour récupérer les oeufs. Il faut faire attention car certaines poules n’aiment pas ça et essayent de leur piquer les doigts. Mais Steven a la technique, il les attrappe par la queue, ou bien les pousse avec un bâton. Plutôt débrouillard pour un garçon de 9 ans ! Le matin, ils doivent également remplir des seaux de graines et les verser dans les mangeoires. Des fois, en voyant Steven ou Josh porter deux gros seaux aussi lourds qu’eux, je les prends en pitié et leur donne un coup de main, mais il faut reconnaître qu’autrement ils font ça très bien tous seuls ! Enfin, cela reste tout de même la partie la plus drôle des « chicken chores » (corvées de poulets en anglais), car une fois par mois il faut laver les poulailler et retirer toutes les fientes (1) de poules à la pelle. Pour ça, deux ou trois WWOOFeurs (2) viennent leur donner un coup de main. Je dois dire que cela m’a vraiment impressionnée car ils ne se plaignent presque jamais. Et vous, est-ce que vous vous seriez vus faire cela à neuf ans ?!

Quand il n’y a pas assez de WWOOFeurs (2) pour aider sur la ferme, Steven et Joshua s’occupent aussi de nourrir les chevreaux au biberon, parce qu’ils connaissent tous leurs noms !

Enfin, une autre partie de leur travail à la ferme consiste à entraîner des animaux pour des concours de dressage auxquelles ils participent pendant les foires agricoles. Charity (16 ans) s’occupe actuellement de deux chèvres et d’une chienne. Joshua a une chèvre et envisage de dresser une poule l’année prochaine ! Quant à Steven il a débuté cette année à entraîner sa chèvre Ariety en la promenant en laisse.

Bref, l’école à la maison, c’est presque plus de travail qu’à l’école ! Qu’en pensez-vous ?

Dico :

(1) fientes: crottes de poules

(2) WWOOFeurs : personnes qui font du WWOOFing, c’est à dire qui travaillent dans des fermes biologiques contre des repas et un lit

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Clémentine

Article réalisé dans le cadre de notre partenariat avec l’école primaire des Violettes

Rubrique consacrée aux élèves sur notre blog : « Le coin des enfants« 

Les outils de Doubletree

Pendant ces 3 dernières semaines, nous avons eu l’occasion de participer à des travaux très variés qui nécessitaient de savoir utiliser des outils spécifiques. Les connaissez-vous tous et sauriez-vous les nommer en anglais ? La ferme Doubletree sera ici l’occasion d’un petit cours de vocabulaire technique en anglais (et peut-être même en français !).

Contre les mauvaises herbes !

La lutte contre les mauvaises herbes est (comme nous vous l’avons démontré déjà à Belle Roche) un combat de chaque instant pour l’agriculteur biologique. De quels outils dispose donc Cathy à Doubletree pour remédier à ce problème ?

  • La débroussailleuse (weedeater) nous a servi à couper les herbes le long des clôtures électriques pour éviter que les chevaux et les chèvres ne s’échappent. C’est un travail qui doit être fait au moins une fois par semaine, surtout dans cette région humide où tout pousse très vite. En effet, si des plantes touchent le fil, toute l’électricité est redirigée vers la terre, car il est plus facile pour l’électricité de se propager le long d’une plante que le long d’un fil électrique. Et la barrière se retrouve hors-tension, donc inutile !
  • La binette (hoe) est un petit outil que l’on manie debout et avec lequel on peut gratter la surface du sol pour arracher les mauvaises herbes au pied des plantes (là où de plus grosses machines, moins précises, ne peuvent pas intervenir). A la ferme Doubletree on l’utilisait surtout pour désherber entre chaque plante sur un même rang.
  • Pour désherber entre les rangs de légumes on utilise le sarcleur (cultivator) traîné par Allis, le cheval de trait (draft horse). Il s’agit d’un outil avec des griffes qui raclent la surface du sol et arrachent les adventices (mauvaises herbes, weed en anglais).

Pour bricoler sur la cabane (« cabin ») où logent Sam et Mia

Nous avons utilisé toutes sortes d’outils pour fixer de la laine isolante (fiberglass insulation) sous la cabane, la remettre à niveau (car elle penchait dangereusement vers l’arrière!), recouvrir la façade de panneaux de bois et peindre les fenêtres.

  • Un cric (jack) pour soulever la maison.
  • Un marteau (hammer) pour enfoncer les clous (nails) qui servent à fixer les planches de bois (wood boards) sur la façade.
  • Un mètre-ruban (mesuring tape) pour faire toutes les mesures nécessaires.
  • Une échelle (ladder) pour fixer des planches et peindre en hauteur.
  • Un tournevis (screwdriver) pour fixer les planches de bois sous la cabane avec des vis (screws).
  • De la peinture (paint) et des pinceaux (brushes) pour peindre les fenêtres de la cabane.
  • La scie circulaire (circular saw) et la scie à main (hand saw) qui servent à découper les planches.
  • Une brouette (wheel barrow) pour transporter tous ces outils !

Pour couper du bois

Voila comment on fend du bois à la hache

  • Une tronçonneuse (chain saw) pour débiter les troncs d’arbres.
  • Une hache (axe) pour fendre le bois afin qu’il ne soit pas trop large pour le poêle.

Autres outils que nous avons utilisés sur la ferme mais dont nous n’avons pas de photos

  • La faux (scythe) qui sert à couper de l’herbe haute dans un champ pour faire du foin.
  • La tondeuse (land mower)

Clémentine

Article réalisé dans le cadre de notre partenariat avec l’école des Violette, pour la rubrique « Le coin des enfants » de notre blog

Bags garden, limaces et peinture blanche…

Des sacs en toile de jute pour créer des mini-jardins ? L’idée est surprenante, mais elle marche très bien ! Violaine trouve les sacs à Brooklyn dans une entreprise de torréfaction de café. Pour préparer ces « bags garden », nous avons commencé par mettre un bac en plastique avec des graviers au fond des sacs afin de récupérer l’eau de pluie et d’arrosage et de créer une petite réserve d’eau. Ensuite nous avons rempli les sacs avec un mélange de terre, de terreau, de compost et de perlite (sable siliceux très léger qui permet d’aérer le sol) tout en prenant soin de garder une colonne de gravier au centre. Pour faire ces colonnes, il suffit d’utiliser un pot de fleur en plastique dont le fond a été percé et de le poser sur les graviers au fond du sac. En remplissant successivement le pot de fleur avec du gravier et les alentours du pot avec de la terre on crée en montant une véritable gouttière pour l’eau et l’air. Cela permet d’arroser en profondeur les sacs et de bien aérer la terre. Pour les sacs de jute qui accueilleront des petites plantes vertes pas trop volumineuses, Violaine prévoit de percer des trous sur les côtés des sacs pour créer des mini-jardins verticaux. A terme, certains « bags garden » pourront être à la charge d’enfants afin qu’ils puissent créer leur propre univers.

Le « Welcome Home Garden » regorge d’autres petites astuces. C’est le cas par exemple des murs mitoyens qui sont peints en blanc afin de réfléchir la lumière du soleil. C’est vrai que étant situé entre deux maisons le jardin est un peu à l’ombre, ce qui nous force à réfléchir à chaque fois à ce que l’on plante en fonction du soleil. Peindre les murs en blanc permet non seulement de faire rentrer plus de lumière, mais en plus ils serviront d’écran pour projeter des films lors de la fête du bloc dans une dizaine de jours.

Autre truc : l’anti-limace. Il faut le savoir, les limaces adorent la bière. Il suffit donc d’enterrer des verres remplis de bière pour noyer les hordes de limaces qui sinon s’attaquent aux choux ou autres plantes innocentes. Ça marche vraiment bien, il faut juste avoir le cœur de vider les verres ensuite. Âmes sensibles s’abstenir !

Valérian

Pour voir la fabrication de « bags garden » en Ouganda : http://www.sendacow.org.uk/baggardens

Faire pousser des tomates de A à Z

(Article rédigé le 3 mai 2013)

Comment cultive-t-on des tomates sous serre ? En trois semaines à la Ferme Belle Roche nous avons en gros participé à toutes les étapes, du semis à la plantation. L’occasion était donc vraiment belle de vous présenter cela de façon pédagogique et en images.

1. Les semis

Valérian et Caroline font les semis de tomates

Valérian et Caroline font les semis de tomates

Dans la chambre à semis, on rempli un grand bac de terreau à semis que l’on humidifie. C’est plutôt artisanal alors on tend un grand tuyau d’arrosage de la cuisine au salon ! Puis on rempli des plateaux de 98 cellules (3,5cm sur 3,5cm) de terreau. On tasse légèrement la terre au dessus et on dépose délicatement une graine de tomate par cellule. Puis on recouvre de terre et de vermiculite (qui sert à maintenir l’humidité). Enfin on arrose et on recouvre le plateau d’un couvercle transparent et on le met sous la lampe au sodium. Il ne reste plus qu’à attendre.

2. Le repiquage

Après le semis, on arrose régulièrement le plateau. Et enfin quatre semaines plus tard les petits plants sont assez grands pour être transplantés dans des pots plus grands de 8cm sur 8cm. Cela va leur permettre de mieux se développer et d’avoir plus de place pour leurs racines. On rempli donc des pots de terreau humidifié, on ôte délicatement les plants des petites cellules en essayant de prendre toute la motte, on fait un trou avec les doigts dans un gros pot, on met la motte dans le trou et on recouvre de terre. Pour finir on arrose les pots et on les replace sous les lampes au sodium. Nous avons participé à cette étape sur des tomates qui avaient été semées par Caroline avant notre arrivée.

3. La préparation de la serre

A la ferme Belle Roche, Simon et Caroline cultivent des tomates au champ, mais en début de saison, les premières tomates se font sous serre (non chauffée). Avant de les planter, c’est un gros travail pour leur préparer le terrain !

Déjà il faut s’occuper de toutes les petites réparations de la serre, installer des moustiquaires, colmater les trous dans le plastique, etc… Puis, il y a tout le travail de préparation de la terre. Pendant l’hiver, le sol était couvert d’engrais vert (de l’avoine) qui permet d’enrichir la terre. Il faut donc passer le motoculteur pour retourner le sol et enfouir l’avoine. Mais avant nous avons dû retirer les grosses pierres et surtout, désherber les côtés de la serre à la griffe et à la main. En maraîchage bio le désherbage représente vraiment un gros travail car on n’utilise pas d’herbicide et tout se fait mécaniquement. Les maraîchers doivent donc toujours faire preuve d’ingéniosité et trouver de nouvelles techniques de lutte contre les adventices. Cette année nous avons installé un géo-textile noir sur les bords de la serre pour empêcher le chiendent de pousser, espérons que ça marche !

4. Les buttes

A la ferme Belle Roche, il y a assez peu de profondeur de sol. Alors la solution pour que les tomates disposent de plus de terre pour développer leurs racines c’est de faire des buttes. On a donc creusé cinq allées et pelleté la terre pour faire six jolies buttes qui accueilleront chacune deux rangées de légumes. Une fois travail accompli, on s’aperçoit évidemment qu’on a remonté plein de mauvaises herbes et c’est reparti pour un coup de désherbage !

5. La plantation

Enfin après plusieurs jours de travail, la serre est prête ! Après 2 semaines dans les pots de 8cm², les plants sont prêts. Il faut donc préparer les buttes pour planter les tomates dans la serre. On creuse des trous assez profonds à la pelle, tous les 1,5 pieds (50 cm à peu près), on les arrose généreusement et on met une cuillerée de fumier de poulet déshydraté dans chaque trou. Enfin on installe un plant de tomate par trou en l’enterrant le plus profondément possible, jusqu’à la limite des premières feuilles, en recouvrant les cotylédons (les deux « pseudo-feuilles » les plus basses). C’est important pour les tomates, car si on enterre la tige, elle peut développer des racines, qui permettront aux plants d’aller puiser plus de ressources dans le sol.

6. Les finitions

Tout est prêt ? Eh non, pas encore ! Il faut installer une ficelle au dessus de chaque plant pour pouvoir les accrocher quand ils grandiront et qu’ils puissent grimper. C’est long, mais c’est vraiment joli une fois fait, on dirait des guirlandes de Noël.

Régulièrement, Simon et Caroline devront passer couper « les gourmands », les tiges secondaires qui se développent, car pour gagner de l’espace, sous la serre on fait plutôt grandir les tomates en hauteur qu’en largeur.

Et maintenant, il ne manque plus que quelques semaines, de l’eau et du soleil avant de pouvoir récolter des tomates de variétés diverses et variées !

Clémentine